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Extrait:Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France frontalière avec le Royaume-Uni, a souhaité dimanche que la France fasse preuve de pragmatisme au moment du Brexit tout en critiquant sévèrement les europhobes britanniq
PARIS (Reuters) - Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France frontalière avec le Royaume-Uni, a souhaité dimanche que la France fasse preuve de pragmatisme au moment du Brexit tout en critiquant sévèrement les europhobes britanniques.
A la suite d'un nouveau rejet vendredi par le Parlement britannique de l'accord de retrait de l'union européenne conclu en novembre, le Royaume-Uni devrait quitter l'UE sans accord le 12 avril, sauf si Londres présente d'ici là une alternative et demande un nouveau report.
Le président des Hauts-de-France a estimé qu'il ne fallait pas chercher “à punir les Britanniques” qui restent un partenaire historique important de l'Union européenne.
“Demain, on ne va pas les considérer comme la Norvège, la Turquie ou le Canada, bon sang”, a déclaré Xavier Bertrand lors de l'émission Le Grand rendez-vous CNews/Europe 1/Les Echos.
“Il faut trouver une relation intelligente avec eux. (...) Peut-être que les Anglais joueront plus la carte de l'Europe de la défense que certains pays qui continuent à acheter du matériel américain chaque fois qu'ils en ont l'occasion”, a-t-il ajouté dans une allusion voilée à la Pologne.
Varsovie a signé mercredi l'acquisition pour 3,8 milliards d'euros de systèmes antimissile américains Patriot pour moderniser sa défense aérienne face à la Russie.
L'ex-ministre des Affaires européennes et tête de liste de La République en Marche pour les élections européennes du 26 mai, Nathalie Loiseau, a elle aussi adopté un ton conciliant et n'a pas exclu la possibilité de discuter d'une union douanière.
“Nous voulons rester des amis et des alliés proches des Britanniques, mais c'est à eux aujourd'hui de prendre leurs responsabilités. C'est à leur classe politique de se réveiller (...)”, a déclaré Nathalie Loiseau sur BFMTV.
“L'union douanière, s'ils la votent, on en discutera. Nous leur avons dit pendant des mois : si vous voulez changer le futur de notre relation avec vous pour qu'elle soit plus étroite, nous sommes d'accord.”
“ENFOIRÉS”
Xavier Bertrand (ex-Les Républicains) a estimé que l'intérêt économique de l'Europe devait primer sur les questions juridiques.
“Je dis au gouvernement et je dis aussi à l'Europe: pas de juridisme. (...) Vous allez avoir un premier test si ça se passe le 12 avril. (...) Si on décide, parce qu'ils sont sortis de l'Union européenne, de faire une sorte de visa temporaire et de mettre un petit coup de tampon, alors là, c'est le bazar”, a dit l'ancien ministre du Travail et de la Santé en soulignant que le Royaume-Uni ne fait pas partie de l'espace Schengen, zone de libre circulation entre 26 Etats européens dont 22 de l'UE.
“Pourquoi on leur demande un coup de tampon ? Ils étaient déjà en dehors de Schengen. (...) Des extra-communautaires, c'est pas des extraterrestres quoi. Pourquoi on s'impose des règles qui vont pénaliser tout le monde ? Parce que si vous n'avez pas de fluidité, vous avez moins d'économie et vous avez moins d'emplois”, a-t-il fait valoir.
Sur la question sensible de la pêche, il a déclaré avoir conseillé au président Emmanuel Macron de signer un accord bilatéral avec le Royaume-Uni “sans demander la permission à Bruxelles” pour que les pêcheurs français puissent continuer à pêcher dans les eaux britanniques et éviter une “guerre”.
Xavier Bertrand s'est montré en revanche très virulent contre les ténors du Brexit, notamment l'eurosceptique Nigel Farage, qui, une fois la sortie de l'Union européenne votée par les Britanniques en 2016, s'est mis en retrait de la politique.
“Les Britanniques (...) ont choisi, même s'il y a eu des sacrés enfoirés dans leur classe politique. Les Farage et autres qui ont raconté n'importe quoi aux gens (...). Ils se sont foutus d'eux. Aujourd'hui, ils sont planqués, aux abonnés absents”, s'est emporté Xavier Bertrand.
“Par contre, vous allez voir si vraiment ça va mal, ils vont à nouveau réapparaître. C'est ça les extrêmes, incapables de gérer, (...) les champions du monde pour foutre le bordel. Il n'y a que le bazar qui les arrange (...)”, a-t-il ajouté.
“C'est vrai pour le Royaume-Uni comme c'est vrai chez nous en France avec le Front national.”
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