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Extrait:Les tremblements de terre, les tsunamis, les ouragans ou encore les glissements de terrain, voici quelques-unes des conséquences du réchauffement climatique de la planète. Mais désormais, il existe peut-être un moyen pour canaliser ces catastrophes naturelles et protéger les communautés côtières. Un
Hawaii. Pixabay/Amandinelefebvre1
Les tremblements de terre, les tsunamis, les ouragans ou encore les glissements de terrain, voici quelques-unes des conséquences du réchauffement climatique de la planète. Mais désormais, il existe peut-être un moyen pour canaliser ces catastrophes naturelles et protéger les communautés côtières. Un groupe de chercheurs du Self-Assembly Lab du MIT (Massachussetts Institute of Technology) étudie la possibilité d'exploiter les forts courants océaniques causés par les catastrophes naturelles pour lutter contre la montée du niveau de la mer.
Leur premier projet consiste à utiliser le courant pour rassembler de petits bancs de sables (l'étendue de sable au-dessus de la mer) – qui pourraient éventuellement devenir des îles – aux Maldives, où un groupe d'îles de basse altitude pourraient bientôt être submergées en raison de la montée des eaux. Le processus débute par l'installation de rampes sous-marines, décrites par l'équipe de chercheurs comme “peu onéreuses, faciles à déployer et adaptables” à différents climats.
Lorsqu'une vague passe au-dessus de la rampe avec suffisamment de force, elle amène avec elle des particules de sables et les déposent, en profondeur, sous le bord de la rampe. Au fil du temps, les sédiments s'accumulent et finissent par former une barre de sable qui émerge au-dessus de la surface de l'océan.
Skylar Tibbits, à l'origine de l'équipe, a présenté les résultats de ces recherches lors la conférence annuelle TED qui a eu lieu à Vancouver, au Canada, à la mi-avril.
Les chercheurs ont d'abord testé leur technologie au MIT avant de la déployer dans les Maldives. Skylar Tibbits/MIT Self-Assembly Lab
Il y a quelques années, l'un de ses étudiants en thèse a suggéré que les glissements de terrain et les coulées de boue pourraient être utilisés pour construire des parcs et, depuis, cette idée n'a jamais quitté Skylar Tibbits. “J'ai toujours pensé que nous pourrions peut-être nous servir de ces catastrophes naturelles – tremblements de terre, tsunamis, tempêtes, coulées de boue, glissements de terrain, incendies – pour construire plutôt que détruire”, a-t-il déclaré.
Son travail est soutenu par l'Invena, une organisation basée aux Maldives qui cherche des solutions technologiques aux problèmes des communautés insulaires. En février 2019, les deux organisations ont lancé ensemble leur première expérimentation aux Maldives et continueront de surveiller la croissance du sable tout au long de l'année.
Si le projet du Self-Assembly Lab du MIT repose sur le courant océanique pour construire ces barres de sable, la force des tsunamis ou des tempêtes pourrait aider à accélérer le processus. Ce système pourrait offrir aux zones côtières un moyen de se reconstruire après une catastrophe – ou créer une barrière naturelle permettant, à terme, de repousser la montée des eaux. Une bonne nouvelle donc pour des endroits comme Hawaii, où la plage Waikiki pourrait-être engloutie dans 15 à 20 ans.
D'après Skylar Tibbits, le concept d'une “île pop-up” créée par l'énergie des vagues est différent de celui d'une île flottante, où il est question de construire des masses terrestres artificielles. “Nous sommes plus intéressés par la façon dont les choses se construisent d'elles-mêmes”, a-t-il indiqué.
Et d'expliquer que pour transformer une barre de sable temporaire en île permanente, les habitants conserveront les rampes sous-marines, ces dernières imitant la topographie d'un récif corallien et aidant à ancrer le sable. L'installation d'arbres, d'arbustes et d'autres plantes peut remplir une fonction similaire. “Il y a une blague qui dit que la seule différence entre une barre de sable et une île, c'est le palmier”, s'amuse Skylar Tibbits. “Si une île reste, c'est grâce à la végétation”.
Le chercheur du MIT a également déclaré que son modèle pourrait être plus bénéfique que des projets d'infrastructures “statiques” comme le projet Blue Dunes, qui vise à protéger la côte américaine médio-atlantique des inondations et de la montée du niveau de la mer par la construction d'îles artificielles. Celui-ci nécessiterait le dragage ou le ramassage du sable du fond de l'océan avant de le déposer ailleurs, ce qui peut-être dommageable pour les écosystèmes locaux.
Skylar Tibbits a assuré que son concept était moins envahissant et qu'il dépensait moins d'énergie que les modes traditionnels de mise en valeur des terres – tout en admettant qu'il devait encore prouver que les barres de sable se formeront correctement. “Ce sera un projet à très long terme”, a-t-il souligné. “Mais si on parvient à atteindre notre objectif, ça sera quelque chose d'assez puissant”.
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